Dans la deuxième partie de votre question, après avoir indiqué que le Parlement prenait ses responsabilités, vous m'interrogez sur l'intention du Gouvernement d'en faire autant ; je vous dirai très tranquillement : bien entendu. Il ne me paraît pas que depuis le début de cette crise sanitaire, le Gouvernement ait jamais refusé de les assumer, ni à l'annonce des mauvaises nouvelles – et il y en a eu – , ni pour résoudre les difficultés – et il y en a eu – , ni même parfois lorsque de bonnes nouvelles sont intervenues – il y en a eu, et j'espère qu'il continuera à y en avoir. Vous trouverez toujours le Gouvernement prêt à répondre aux questions, sans jamais s'abandonner à la facilité, mais en essayant d'expliquer la situation, telle que nous l'avons vécue, telle que nous l'avons collectivement affrontée ; en ne voulant être exonéré de rien, mais en observant comment nos amis et partenaires étrangers ont vécu la même situation, ou une situation approchante, et en prenant aussi en considération la manière dont ils y ont fait face, ainsi qu'en s'interrogeant sur les circonstances où nous nous trouvions au début de la crise et sur les décisions qui ont été prises. J'y suis parfaitement prêt, et je ne vous cache pas que je préfère répondre précisément à toutes les questions de cette nature, plutôt que d'endiguer, comme cela fut le cas parfois, des explosions d'angoisse ou des explosions de colère, et même de mauvaise foi.