Nos réponses montrent que des différences considérables existent entre les entreprises selon leur taille.
La moitié des entreprises que nous représentons pour notre part n'emploient aucun salarié, et 80 % des autres moins de dix salariés. Le projet de loi TPE-PME que préparent M. Bruno Le Maire et M. Benjamin Griveaux doit selon nous permettre de revoir leur fiscalité et leur mode de fonctionnement. Aujourd'hui, par exemple, la moitié de nos entreprises sont en nom propre : elles sont soumises à l'IRPP et paient des impôts et cotisations sur leurs bénéfices, autrement dit, elles paient des cotisations sur un revenu qu'elles ne perçoivent pas. Comme le disait M. Gilbaud, c'est dans le cadre de ces évolutions qu'il faut reposer la question de la participation et de l'intéressement.
Pour un maçon ou un charpentier, vous comprenez que le télétravail n'a guère de sens… S'il n'est ainsi pas applicable partout, nous souhaitons néanmoins accompagner les collègues dont les activités professionnelles le permettent, car nous considérons que nos salariés doivent pouvoir bénéficier de cette évolution positive.