Face à un coût estimé à 6,3 millions d'euros, le centre hospitalier régional de Metz-Thionville n'a reçu que 2,3 millions, soit quatre fois moins de crédits que les hôpitaux universitaires de Strasbourg et deux fois moins que ceux du centre hospitalier universitaire de Nancy, alors que la crise sanitaire l'a au moins autant touché que ses voisins.
La remarque vaut également pour les autres centres hospitaliers publics et privés du département. Ceux de Sarreguemines, Forbach, Sarrebourg, l'hôpital d'instruction des armées, les établissements privés de Metz – l'hôpital Robert Schuman et la clinique Claude Bernard – mais aussi la clinique Saint-Nabor et SOS Santé à Saint-Avold, Le Kem, Ambroise Paré et Notre-Dame à Thionville, Sainte-Élisabeth à Yutz, Saint-Maurice à Moyeuvre-Grande, Saint-François à Marange-Silvange : tous ces établissements ont permis de tripler en moins de deux semaines les capacités de réanimation et d'accueil en cohorting et en soins de suite et de réadaptation. Au pic de l'épidémie, 32 % des malades de la covid en réanimation étaient pris en charge dans les hôpitaux privés de Moselle.
Pour préserver cette chaîne de solidarité, monsieur le ministre de la santé, enrichissez-la !