Il était résolument un audacieux, dont je garderai en mémoire les sacrés « coups de gueule », qui, je n'en doute pas, nous manqueront sur tous les bancs.
Monsieur le ministre de l'économie et des finances, le Gouvernement a réagi vite et fort à la pandémie, en soutenant la trésorerie de plus de 500 000 entreprises avec le prêt garanti par l'État – PGE – , en élargissant, dans deux lois de finances rectificatives, le fonds de solidarité, en prolongeant ce dernier jusqu'à la fin de l'année pour certains, mais aussi en assurant le chômage partiel à plus de 12 millions de salariés.
Le temps du soutien date presque déjà d'hier, et nous devrons imaginer, demain, celui de la refondation. Aujourd'hui, l'urgence est à la relance. Les propositions de plans de relance se multiplient, plus ou moins adaptées et inspirées ; la Commission européenne a accompli un pas historique, en proposant, à l'instigation de la France et de l'Allemagne, l'émission d'une dette mutualisée.