Ma question s'adresse à Mme la secrétaire d'État chargée des personnes handicapées. Il y a plus de trois semaines, les élèves ont commencé à reprendre le chemin de l'école, étape fondamentale après deux mois de confinement. À cet égard, je remercie le Gouvernement d'avoir pris en compte les besoins des plus de 360 000 enfants en situation de handicap scolarisés par l'éducation nationale et désignés, à juste titre, comme publics prioritaires. Le confinement les a fortement touchés malgré l'engagement exceptionnel de l'ensemble des acteurs, que je tiens ici à saluer.
En effet, partout sur le territoire, des initiatives innovantes ont fleuri pour pallier la fermeture des écoles et combiner les efforts des associations et des enseignants dans l'intérêt de l'enfant. À ce titre, madame la secrétaire d'État, avez-vous pu repérer, grâce à la plateforme « solidaires-handicaps » lancée avec le CNCPH – Conseil national consultatif des personnes handicapées – , des bonnes pratiques et des actions positives qu'il serait bon de voir perdurer dans le temps ? Pouvez-vous nous faire part des adaptations réussies pour dépasser les difficultés causées par le confinement ?
Je suis par ailleurs attaché, comme tout le monde ici, à l'école inclusive. Celle-ci passe par la formation des enseignants, essentielle, et l'accompagnement des élèves et des familles. Les nouveaux pôles inclusifs d'accompagnement localisé, qui seront déployés jusqu'en 2022, en sont un levier essentiel. Il s'agit de reconnaître le rôle fondamental des accompagnants d'enfants en situation de handicap, encore plus sollicités en ces temps difficiles.
Après trois semaines de reprise progressive, pouvez-vous, madame la secrétaire d'État, faire un point sur la situation des élèves en situation de handicap et de leurs accompagnants ? Quels enseignants avez-vous identifié pour préparer au mieux la reprise des cours et, en septembre, une rentrée scolaire respectant la promesse de l'accompagnement personnalisé de chaque enfant en situation de handicap ?