Non, c'est le sujet !
Les soignants seraient heureux de bénéficier de chèques-vacances si, parallèlement, une vraie politique de santé publique était conduite. Cette politique comporterait une hausse des rémunérations, que vous avez refusée, la réouverture des hôpitaux fermés – je pense au Val-de-Grâce, qui aurait pu rouvrir car il est en parfait état, à l'Hôtel-Dieu, qui va être marchandisé et transformé en galerie commerciale, et aux petits hôpitaux de province, établissements de proximité qui font la force de l'Allemagne et lui ont permis de déplorer un nombre beaucoup moins élevé de morts.
Les soignants vous croiraient si vous annonciez le doublement des lits de réanimation, alors que votre Premier ministre vient de dire que l'on reviendrait à 5 000 lits.