L'idée n'est pas de donner du pouvoir d'achat supplémentaire aux soignants. L'idée n'est pas davantage de leur donner une prime, qui relève de la générosité et de la solidarité nationales, par le biais de l'impôt. Il ne s'agit pas non plus de donner des congés supplémentaires aux soignants – qui n'en attendent pas, eux qui ne parviennent pas même à solder leurs jours de congé.
Il s'agit uniquement de faire savoir aux Français qui se sont montrés désireux d'agir et qui se sont heurtés à une opposition, à un blocage administratif et légal, qu'ils peuvent agir. Tel est l'unique objet de la présente proposition de loi. J'émets donc un avis défavorable aux deux amendements.