Je tente, même si le sectarisme risque de continuer.
J'ai eu l'occasion de l'évoquer dans la discussion générale et c'est un point de divergence entre nos deux propositions de loi, si la monétisation des dons sous forme de chèques-vacances est compréhensible dans la situation actuelle, compte tenu de la nécessité de faire repartir le secteur touristique, le choix de limiter celle-ci à cette unique forme réduit fortement la portée du texte, comme l'a dit M. Zulesi, député de la majorité.
La proposition de loi que j'avais déposée prévoit, quant à elle, une monétisation sous forme de primes, pour plusieurs raisons. D'abord, les personnels soignants ne peuvent pas, dans bien des cas, prendre leurs propres jours de repos. Ensuite, leur rémunération n'est pas à la hauteur de leurs missions. Ces dons représentent donc une aide substantielle mais temporaire, dans l'attente d'une revalorisation durable de leur rémunération.
Vous mesurez à quel point vous restreignez le périmètre du texte et laissez peu de choix aux personnels soignants dont le pouvoir d'achat, par votre faute, est si bas.
Je vous invite à adopter l'amendement, qui permettrait une synthèse indispensable de nos deux propositions de loi sans laquelle je ne voterai pas ce texte.