J'espère que les trois sous-amendements que j'ai déposés pourront être examinés.
L'amendement a pour but d'appeler l'attention sur la nécessaire égalité entre secteur privé et secteur public. Dans certains établissements privés, les primes sont aujourd'hui insuffisantes, ce qui est injuste pour les soignants.
En ajoutant les mots « public et privé », l'amendement vise à s'assurer que le dispositif concerne tout le monde.
Le mot de « charité » a été souvent employé, mais certains confondent la charité et l'aumône, qui n'ont strictement rien à voir. La charité, dont découle le beau mot de « fraternité » dans la devise de la République, s'explique d'abord par la volonté de donner de la signification à un acte. Si vous ôtez à cet acte sa signification, vous en réduisez considérablement la valeur. Le principe de la charité est de rendre justice par un élan du coeur qui permet de donner toute la force morale à l'action que vous menez.
De grâce, essayons d'utiliser les mots justes : la charité, ce n'est pas la même chose que l'aumône ou, d'ailleurs, l'impôt. Rendons donc à César ce qui est à César, à Dieu ce qui est à Dieu et à Maxime Minot ce qui est à Maxime Minot.