Avec ce texte, il est effectivement compliqué pour nous, députés, de donner quelque chose si nous le souhaitons. J'avais déposé un sous-amendement tendant à remédier au problème en permettant aux élus de donner, sur une base volontaire, un jour de leur traitement. Les quelque 36 000 élus auraient ainsi pu participer, certes de manière symbolique, peut-être, à l'effort d'entraide nationale, sachant que l'on sollicite aussi les entreprises. Nous aurions montré que nous ne sommes pas sourds, les Français attendant un effort de notre part, même si, concernant le nombre de jours, il ne faut pas non plus tomber dans la démagogie. Quant à l'AFM, c'est un sujet à part, car il s'agit de moyens de fonctionnement. En tout cas, je regrette que mon sous-amendement ait été déclaré irrecevable par le service de la séance, car il nous aurait au moins permis de débattre du principe.