… qui lutte contre les inégalités sociales et la dette publique, laquelle, ne l'oublions pas, est par essence contraire aux exigences du développement durable.
Pour atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, il faut redoubler d'efforts, en nous appuyant sur l'innovation, la recherche, le développement, dont il serait irresponsable de se passer. Nous saluons l'effort de 20 milliards d'euros du grand plan d'investissement, destiné au développement de filières d'énergies renouvelables, à l'émergence d'un modèle de transports durable et à la rénovation thermique des bâtiments. Les récents plans de soutien aux secteurs de l'automobile et de l'aéronautique s'inscrivent aussi dans la logique d'une industrie plus décarbonée. Le pacte vert proposé par la Commission européenne, qui vise la neutralité carbone d'ici 2050, doit être respecté, de même que le plan d'investissement pour une Europe durable, qui mobilisera sur dix ans plus de 1 000 milliards d'euros de financements publics et privés.
Au-delà de ces mesures, le groupe Agir ensemble invite l'Union européenne à faire davantage, en assumant de revoir à la hausse le prix du carbone, d'instaurer une taxe sur le plastique, de mettre fin aux subventions aux énergies fossiles, et de s'engager pleinement dans la voie d'une fiscalité carbone à nos frontières.
En conclusion, je dirai que l'écologie ne peut se passer ni de l'adhésion des citoyens et des territoires, ni du multilatéralisme, ni de l'Europe. Parce que nous sommes désormais tous écologistes et tous convaincus de cette urgence, agissons ensemble pour bâtir une écologie de libertés. Le groupe Agir ensemble votera donc contre cette proposition de résolution.