Je partage le constat et la conviction qu'il est nécessaire d'y apporter une réponse. Cela étant, je considère que nous avons déjà franchi un certain nombre d'étapes, et je ne suis pas convaincu qu'il faille passer par la voie législative. Je veux donc vous proposer une autre voie.
Les quelques points de divergence qui nous séparent – c'est l'intérêt du débat démocratique, il nous permet de les formuler sereinement – portent à la fois sur le champ d'application des mesures que vous proposez et sur votre méthode.
Concernant le champ d'application, proposer un plafonnement global, pour tous les publics, y compris les plus fortunés, ceux qui n'ont pas de problèmes de fin de mois, est coûteux pour les banques et dangereux pour l'emploi.