Je veux donc dire mon attachement à ce réseau et à sa spécificité. En effet, il est constitué de banques de détail, de banques mutualistes, de la Banque postale qui, je le rappelle, est probablement la plus directement concernée par la protection des ménages les plus démunis et de nos compatriotes les plus modestes. Au travers de leurs agences, ces banques ont des réseaux sur tout le territoire, et leurs conseillers bancaires apportent des réponses à tous ceux qui ont besoin d'un financement. Je souhaite donc que nous fassions très attention à protéger le modèle bancaire français, qui a apporté la preuve de son efficacité et de sa disponibilité.
Je veux également confirmer l'engagement du Gouvernement à aller plus loin encore dans le plafonnement des frais d'incidents bancaires. Nous allons ainsi retenir plusieurs des propositions formulées par le rapporteur, Alexis Corbière, et les inscrire dans un cadre juridique différent. Certains disent que tout cela n'est que du vent, que ce n'est pas réel : je le conteste formellement. Des efforts ont été consentis et des progrès ont été faits, comme le montrent les chiffres : aujourd'hui, près de 500 000 personnes bénéficient de l'offre spécifique, alors qu'elles n'étaient que 300 000 au début du quinquennat. Et il ne s'agit pas du chiffre du Gouvernement, mais de celui retenu par les associations elles-mêmes ! Le Gouvernement précisera par décret la définition des clients fragiles, …