Vous voyez bien que votre proposition n'est pas sérieuse ! Vous acceptez qu'une banque prélève 2 400 euros annuels de frais bancaires à un individu, pour des opérations qui valent quinze à vingt fois moins ! C'est toute la faiblesse du dispositif.
Pour ma part, je vous propose quelque chose de simple, clair, pédagogique, quelque chose d'universaliste, car la loi est faite pour tous : des frais d'incidents bancaires de 2 euros maximum, plafonnés à 20 euros par mois et 200 euros par an. C'est déjà pas mal ! Faites-le, on y verra plus clair. J'insiste, car j'ai vu des commerçants, des artisans, des responsables de TPE pleurer, plus encore peut-être que des particuliers, car ils sont écrasés par les banques. Vous voyez, nous discutons à front renversé : voilà que c'est moi qui défends les riches spoliés, et même le patronat qui participe réellement à la production, contre les banques !
Monsieur le ministre, vous ne m'avez vraiment pas convaincu. Vous développez les mêmes arguments qu'en 2018 ! Et je parie que, dans deux ans, quelqu'un – vous ou votre successeur – viendra nous dire exactement la même chose.