Je maintiens que nous avons intérêt à ne pas entretenir de doute concernant la date de report des élections consulaires. Je ne vois pas l'intérêt d'ouvrir une nouvelle période d'incertitude. Dans certains pays, la crise sanitaire ne fait que commencer, des élus ne savent pas s'ils seront là ou non l'année prochaine. Nous devons les aider en leur donnant une date ferme et non pas une date qui soit, chaque semaine, décalée de quatre-vingt-dix jours.
Ma dernière remarque sera pour le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des affaires étrangères, que je salue. Pourquoi ne profiterions-nous pas du report d'un an des élections consulaires pour enfin engager la réforme du statut de l'élu local que nous attendons tous ? Nous en avons la volonté, désormais le temps. Nous y avons beaucoup réfléchi ensemble et déjà beaucoup écrit sur le sujet. Du chemin reste à parcourir, concernant en particulier les relations avec l'administration à l'étranger. Je ne reviendrai pas sur les rapports entre les maires et les préfets. Les choses diffèrent quelque peu concernant les consuls mais n'oublions pas que les consuls étaient élus, il y a quelques siècles, et que tout se passait bien, du moins au début.
Je souhaite donc que nous remettions sur le métier la réforme du statut de l'élu local et que nous profitions de cette période pour contribuer au bon fonctionnement, dans leur propre intérêt, de l'administration consulaire et des collectivités locales.