Vous l'avez dit, monsieur Brindeau, la question n'est pas de faire simple ou de faire compliqué – mais tentons de faire simple ! Le texte présenté par le Gouvernement dit, en gros, que s'il n'y a aucun changement, on ne change rien. Dans l'hypothèse où la composition de l'EPCI n'a pas été modifiée et où l'organe délibérant a déjà organisé ces réunions compliquées – et qui présentent un risque sanitaire – au cours desquelles l'exécutif est désigné, on continue à l'identique. Posez la question à l'ensemble des élus communautaires qui ont déjà siégé après le premier tour des élections municipales : je pense qu'aucun d'entre eux n'aura envie de recommencer ce qui vient d'être fait, dès lors que la situation n'aura pas changé et aura même été confortée. Voilà ce que prévoit le texte du Gouvernement. Il s'agit d'éviter une réunion en présentiel pour voter à bulletins secrets dès lors que ce n'est pas nécessaire. Mais le Gouvernement mettra évidemment en oeuvre ce que le Parlement votera.