Je comprends l'amendement de M. Houlié, mais les parlementaires représentant les Français de l'étranger et les conseillers consulaires eux-mêmes ont vraiment besoin de visibilité. Je comprends bien le souhait de ménager de la flexibilité. De ce point de vue, le report a eu une vertu : lorsque j'ai consulté les conseillers consulaires de ma circonscription, ils ont été plus d'une dizaine à soutenir la démarche du Gouvernement. Je vous remercie donc, monsieur le ministre, d'avoir entendu leur appel. En effet, les élections consulaires n'auraient pas pu se tenir dans des délais normaux et raisonnables, ni sereinement, notamment dans des pays comme ceux de ma circonscription, en Afrique de l'Ouest, où il aurait été très compliqué d'organiser ce scrutin.
Je vous remercie donc, mais pourquoi insécuriser, instabiliser ? Arrêtons une date, fixons, s'il y a lieu, un délai un peu plus ouvert, mais indiquons un horizon ! De fait, les conseillers consulaires devront faire campagne. Au moment où nous parlons, ils ignorent si c'est déjà le cas ou non, et s'il y aura un vote. Sécurisons la situation ! Monsieur Houlié, les conseillers consulaires ont vraiment besoin d'un horizon qui ne soit pas incertain.