Toutes les usines de production étaient à l'arrêt quand le monde entier cherchait des masques… Cela a accentué les difficultés. Lorsque les usines sont reparties, la production est arrivée massivement : nous avons fait des ponts aériens et attrapé des masques. On peut gérer des crises, mais si nous voulons être autonomes, ne pas dépendre d'un pays étranger, surtout lointain, pour nous protéger en cas de risques épidémiques, alors il faut agir.
Mais il ne faut pas penser aux seuls masques. C'est une réflexion qui n'est pas inintéressante, et qui ne nous occupera pas trois semaines : il faudra dresser une liste exhaustive des protections nécessaires. Imaginons un virus qui s'attrape par les mains… Je ne blague pas : peut-être devons-nous pouvoir acheter des milliards de paires de gants pour les stocker dans des entrepôts. Ce sera le choix de la nation, il y aura un débat, et vous y participerez, bien sûr.