Votre question sur la pénurie des médicaments, notamment des médicaments utilisés pour les IVG, est à la fois large et très ciblée. Tout d'abord, à ce stade, il n'y a pas de pénurie de médicaments liés à l'IVG. Permettez-moi de rappeler, même si vous le savez, que depuis qu'on s'est montré inquiet quant à une possible pénurie, le Gouvernement est très attentif à l'approvisionnement en médicaments. Des mesures fortes, notamment en matière de stockage et d'approvisionnement, ont été débattues ici et adoptées lors de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale. Tous ces sujets sont suivis de près et font l'objet de notre part d'un travail très précis.
Nous veillons attentivement, j'y insiste, sur l'approvisionnement de l'ensemble des médicaments. Durant la crise de covid, la seule tension que nous ayons constatée, car il ne s'agissait même pas d'une pénurie, a concerné les produits anesthésiants. Parce que nous avons été vigilants, nous avons choisi de reporter les opérations non urgentes. Mais nous avons veillé à ce que les IVG ne soient, elles, pas déprogrammées, de sorte que l'ensemble des Françaises qui le souhaitaient puissent effectivement y avoir recours.