Permettez-moi tout d'abord de préciser que ce n'est pas le passage à l'hôpital qui conditionne l'accord pour le recours à l'IVG, mais simplement le contact avec un professionnel de santé lors d'une consultation. C'est la raison pour laquelle nous avons ouvert la possibilité de recourir à la téléconsultation et à la télémédecine.
Malgré l'épidémie de covid, nous avons souhaité maintenir et faciliter ce contact nécessaire. Je tiens à préciser que le recours à la télémédecine n'est pas une obligation, mais une possibilité utilisée à la demande de la femme ou du médecin : en cas de besoin, une consultation classique peut être proposée. Il s'agit donc bien de faciliter le contact entre un patient et ceux qui peuvent pratiquer des IVG, son médecin ou sa sage-femme.
Durant la gestion de la crise de covid, l'objectif était de s'assurer qu'un maximum de freins à l'accès à l'IVG soient identifiés et levés, afin d'assurer le meilleur accès possible à l'IVG dans le contexte de la crise. Enfin, je rappelle que l'IVG faisait partie des opérations identifiées comme prioritaires, et qui n'ont par conséquent pas été décalées ou déprogrammées.