Donner plus de contrôle et de pouvoir aux parlementaires : qui, dans cet hémicycle, pourrait s'opposer à une telle ambition ? En tout cas, l'objectif affiché à l'occasion de la création de ce printemps de l'évaluation aurait pu être de nature à nous rassembler. Malheureusement, le compte n'y est pas, pour des raisons qui tiennent à la fois à la forme et, cette année, aux circonstances exceptionnelles que nous traversons.
Sur la forme, d'abord, la plus grande partie des rapports spéciaux revenant à la majorité, il est très difficile pour les députés communistes de faire entendre leur voix. Ainsi, sur les quarante-cinq rapports spéciaux édités cette année, un seul, celui de la mission « Anciens combattants, mémoire et liens avec la nation », est revenu à un député de notre groupe, mon ami Jean-Paul Dufrègne.