Il aurait fallu, en quelque sorte, que l'État pose des gestes barrières face à ceux qui cherchent à faire financer par l'argent public leurs destructions d'emplois et la délocalisation d'une part de leur activité. Comment peut-on imaginer, par exemple, que Renault, entreprise détenue à 15 % par l'État, puisse détruire 4 600 emplois et fermer des usines en France avec notre argent, l'argent des contribuables, alors que cette entreprise avait déjà annoncé ces plans sociaux au mois de février ? Je pourrais ajouter à cette liste Conforama, Camaïeu, le groupe Vivarte, et même Arc International qui, si nous n'intervenons pas rapidement, pourrait délocaliser une partie de sa production en Russie ou aux Émirats Arabes Unis.
Il est donc urgent de reprendre le contrôle, de mieux contrôler l'argent public versé aux entreprises, notamment aux plus grandes, pour que cela serve le pays en développant l'emploi et en le maintenant en France. C'est dans cet esprit que nous proposons – voilà la révolution ! – de nationaliser enfin une grande banque systémique dans notre pays, …