… ou encore que lorsque nous souhaitons améliorer la compétitivité du pays, des milliers d'entrepreneurs puissent travailler plus librement.
Évaluer, c'est aussi diagnostiquer. C'est traduire au sein de notre honorable assemblée autant les réelles avancées que nous constatons chaque année – et ce quelle que soit la couleur de la majorité, bien évidemment – que les difficultés que vivent nos concitoyens, qu'ils soient salariés, artisans, commerçants, fonctionnaires ou chefs d'entreprise. Là où bat le coeur de la République, le réel doit toujours transparaître.
Évaluer, c'est aussi progresser. Je constate notamment que cette année, malgré un contexte particulièrement difficile, nos rapporteurs spéciaux ont produit un remarquable travail – signe, je crois, que la représentation nationale dans son ensemble s'est emparée du printemps de l'évaluation. Quelque chose me dit que la montée en puissance de cet exercice n'est donc pas terminée et qu'au fil du temps, son importance ira croissant – je tenais à rassurer l'orateur du groupe communiste sur ce point.
Du point de vue des trois années écoulées, je souhaite que nous retenions que nous avons simultanément permis à l'économie française de redémarrer et au pouvoir d'achat des ménages d'augmenter, et que nous avons baissé les impôts tout en assainissant nos finances publiques.