Il est intéressant, et même indispensable, de vouloir évaluer les politiques publiques. Je vous reconnais le mérite d'avoir essayé de le faire en mettant en place le printemps de l'évaluation ; mais sachons reconnaître que vous n'avez pas encore, que nous n'avons pas encore trouvé la formule idoine. Certes, le contexte de crise sanitaire entrave le travail parlementaire, comme n'importe quelle activité professionnelle et de nombreux aspects de la vie sociale depuis maintenant plusieurs mois. Cependant, l'enchaînement, en deux jours, de présentations budgétaires à vive allure en commission, qui plus est sans la présence du ministre, n'est pas satisfaisant et me laisse un sentiment de frustration.