Finalement, les débats que nous avons eus en commission à l'occasion du printemps de l'évaluation ont mis en lumière le fait que la situation actuelle, tout à fait originale, peut être qualifiée d'« open bar » budgétaire. Plusieurs missions en témoignent. Dans les lois de finances rectificatives, le Gouvernement a fait le choix de recourir massivement à la dépense publique pour éviter un effondrement économique et social. Notre groupe ne conteste pas ce choix. Cependant, nous appelons à la vigilance : nous devons initier une relance tout en assurant un sérieux budgétaire, pour que la situation soit viable sur le long terme. C'est tout l'intérêt de ce printemps de l'évaluation et du rapport d'information qui doit s'ensuivre.
Petite note personnelle : j'ai toujours regretté que la quasi-totalité des rapporteurs spéciaux ne soulèvent qu'un seul problème, celui de l'insuffisance des ressources.