Écoutez-moi, madame Gregoire, avant de protester ! Très rares sont ceux – n'est-ce pas, monsieur l'ex-rapporteur général ? – qui font de vraies propositions d'économies. De ce point de vue, ils n'aident pas beaucoup le Gouvernement.
En conclusion, je voudrais dire qu'il s'agit avant tout d'une pratique politique du Parlement, qui lui permet de se placer dans une logique constructive de contrôle et d'évaluation, au-delà du fait majoritaire. Cela est essentiel au bon fonctionnement de nos institutions, car seul le processus budgétaire est capable d'encadrer des choix de gouvernance et de politique dans chacun des domaines d'une manière concrète et réaliste. Dans le prochain budget de relance – en tout cas, dans la loi de finances initiale et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 – , nous devrons assurer les moyens de nos ambitions et limiter le recours à l'endettement, c'est-à-dire faire des économies. Je suis étonné de constater que dans cette situation, personne n'appelle à faire des économies sur ce qui est moins urgent, moins prioritaire.