En 2018, le printemps de l'évaluation était inauguré, avec pour formidable ambition de renforcer les pouvoirs d'évaluation des politiques publiques de l'Assemblée nationale, une fonction d'évaluation explicitement reconnue dans l'article 24 de notre Constitution.
Il s'agissait de mener une action concertée dans le cadre de l'examen du projet de loi de règlement, qui arrête les comptes de l'État de l'année antérieure. Dix-huit commissions d'évaluation des politiques publiques devaient permettre d'associer la commission des finances et les commissions permanentes, en présence des ministres, sur chaque mission budgétaire.
Nous sommes arrivés, nouvellement élus, avec l'ambition de porter une révolution au sein d'une assemblée que nous imaginions un peu surannée et partiellement déconnectée. Nous avons fait table rase de ce qui existait déjà, mais peut-être que l'Assemblée ne nous avait pas attendus pour cela.
Sommes-nous plus efficaces ?