Paradoxalement, dès cette année, nous approcherons cet objectif alors que l'objectif pour 2020 était de 0,47 %. Cependant, du fait d'un effet de dénominateur, notre PIB diminuant de 11 % d'après les prévisions gouvernementales, l'aide publique au développement représentera cette année 0,50 %, voire 0,51 %, du RNB, mais sans augmentation des dotations en masse financière. En tout état de cause, nous devons nous poser la question de notre capacité à soutenir les objectifs initialement fixés s'agissant des montants alloués, tout comme d'ailleurs de la priorisation de nos aides. Évitons que les dix-neuf pays que nous avons définis comme les plus fragiles – dix-huit pays africains et Haïti – subissent trop fortement le reflux de notre aide publique au développement. Nous devons concentrer nos efforts sur les dix-neuf pays prioritaires et en particulier sur les cinq pays de la zone sahélienne.