La pandémie nous oblige tous à sortir de notre zone de confort : Gouvernement, administrations publiques et Parlement. La politique du logement et de l'hébergement n'y échappe pas. Depuis le 15 mars, nous avons été plusieurs dizaines de millions à rester chez nous, conformément aux recommandations sanitaires ; 94 % des Français ont vécu dans leur résidence et nombre d'entre eux ont découvert le télétravail dans des logements souvent inadaptés à celui-ci. Le covid-19 sera, sans nul doute, l'événement de ce début de XXIe siècle.
Les semaines de confinement ont été révélatrices de la perception que les Français ont de leur logement, mais aussi, pour certains d'entre eux, de leurs conditions d'habitat difficiles. Dans les quartiers populaires notamment, les habitants ont été victimes de la double peine, la peine de la pauvreté et celle de l'hyperdensité.
On peut s'interroger sur le modèle de demain. Je ne suis pas sûr que l'hyperdensité soit l'Eldorado pour les Français ni l'assurance de leur bonheur.