En 2019, la gestion a également été marquée par un record : le niveau des reports de crédits est à son plus bas depuis 2006 et s'établit désormais à 1,9 milliard dans le budget général. Ce résultat confirme la rupture engagée depuis 2017 et les effets vertueux de la sincérité de la budgétisation, qui a été relevée par la Cour des comptes à plusieurs reprises.
S'agissant du calendrier budgétaire, l'anticipation de la loi de finances rectificative de fin d'année, votée le 26 novembre et promulguée le 2 décembre 2019, a permis de fixer sereinement le schéma de fin de gestion, c'est-à-dire le travail que nous avons fait avec mes collègues ministres dès la fin novembre, et de donner une plus grande visibilité à l'ensemble des gestionnaires de l'État.
Conformément à la doctrine du Gouvernement, cette loi de finances rectificative n'a comporté, pour la deuxième fois, aucune disposition fiscale. Il n'y a donc pas eu de mauvaises surprises pour les ménages ou pour les entreprises.