Il s'agit notamment d'un dispositif d'activité partielle rénové, amplifié, universalisé et d'une ampleur jamais connue, de prêts garantis par l'État et de reports de charges.
Je voudrais à ce propos saluer le travail sans relâche des agents de l'État et de mon ministère, qui a permis d'étendre en quelques jours un dispositif d'activité partielle qui jusqu'ici bénéficiait au maximum à 300 000 salariés protégés, à près de 12 millions de salariés du secteur privé et à un million d'entreprises, sur la base d'un principe de confiance a priori qui n'exclut évidemment pas un contrôle exigeant. Je crois que nous avons bien fait de mettre en place un bouclier aussi massif, avec d'ailleurs le soutien de tous les bancs de cet hémicycle.
Avec le déconfinement, nous sommes entrés dans une nouvelle phase. L'enjeu est la reprise – dans des conditions sanitaires qui garantissent la protection des travailleurs – la plus rapide et la plus importante possible de l'activité économique, et donc la préservation de l'emploi. Dans cette phase d'accompagnement du retour à la normale, les protocoles que nous avons mis en place pour protéger la santé des travailleurs sont essentiels puisqu'ils étaient la condition de la reprise.
Vous l'avez dit, monsieur le rapporteur, l'État ne peut pas durablement payer le salaire de millions de travailleurs du secteur privé.