Soyons bien clairs : nous ne contestons pas l'utilité du chômage partiel, et nous sommes les premiers à reconnaître que la solution était adaptée à la crise. Reste à savoir jusqu'à quand elle doit servir et comment en sortir : la réalité, c'est qu'on ne peut pas maintenir durablement ce dispositif dans l'état ni pour les finances publiques, ni pour la reprise économique ! Accompagner la reprise économique et relancer la dynamique du marché : c'est cela – et cela uniquement – qui fonde notre débat.
Madame Fabre, vous dites qu'en l'espèce, le choc est externe : certes, mais aujourd'hui, il n'en est pas moins en train de devenir un choc interne ! Il va concerner l'ensemble de l'activité économique française qui, comme par hasard – et malheureusement – , rencontre plus de difficultés que d'autres pays. Comparez ce qu'il se passe chez nous à ce qu'il se passe en Allemagne ! Vous refusez de voir la réalité.
Madame la ministre, vous dites qu'aujourd'hui, la sortie du dispositif de chômage partiel est prématurée, mais arrêtons…