Elle est juste, parce que le bénéfice de ce dispositif est conditionné à l'embauche du jeune en contrat à durée indéterminée ou en contrat à durée déterminée d'au moins six mois.
Elle est crédible, car, comme le rappelait il y a un instant Éric Woerth, elle s'appuie sur des mesures qui ont fait leurs preuves dans le passé, en 2008, en 2010 et en 2012. Selon les travaux des économistes Pierre Cahuc et Stéphane Carcillo, une mesure similaire avait permis la création de plus de 30 000 emplois pour la seule année 2009.
J'en viens à quelques observations complémentaires. Tout d'abord, selon nos estimations, ce dispositif permettrait de créer près de 100 000 emplois pour notre jeunesse, pour un coût brut pour l'État de 200 millions d'euros. Cette somme serait très rapidement remboursée si l'on considère l'idée simple, trop facilement oubliée dans notre pays, qu'un travailleur coûte beaucoup moins cher à l'État qu'un chômeur.