Monsieur de Courson, je vous renvoie à la philosophie qui préside à ces mesures. Notre idée n'est pas de remplacer un dispositif de défiscalisation par un autre, mais de procéder à un tuilage, le temps que nous ayons élaboré, avec tous les acteurs financiers, dans la banque et les assurances, de nouveaux dispositifs et de nouveaux produits favorables à l'investissement en fonds propres des entreprises et que l'ensemble de la tuyauterie soit en place. Cela ne peut donc être qu'une mesure temporaire – qui, contrairement à ce que dit Valérie Rabault, a été chiffrée à 350 millions d'euros –, et cinq ans ne se justifient pas plus qu'un an.
Par ailleurs, il ne s'agit pas d'opposer les investisseurs et les entreprises, puisque nous favorisons directement les entreprises en facilitant leur financement en fonds propres, ce qui n'a rien à voir avec un cadeau fiscal. En renforçant les fonds propres des entreprises, nous leur permettrons d'investir et d'embaucher.