Monsieur Taché, vous avez dit que les dispositifs d'exonérations de charges déjà en vigueur sur les bas salaires existants étaient suffisants. Il est vrai que des dispositions ont été adoptées au cours des dernières années qui vont dans le bon sens. Mais, à l'heure actuelle, pour un salaire de 1 200 euros net, le poids annuel des cotisations patronales et salariales reste de 7 000 euros, et de plus de 10 000 euros pour un salaire de 1 500 euros net. Notre proposition est donc tout sauf anecdotique. Pour un chef d'entreprise, 7 000 ou 10 000 euros sont une somme – pour l'avoir été moi-même pendant huit ans, après une carrière de professeur d'histoire et géographie à l'éducation nationale, je sais combien, à l'instar de la paperasse, le poids des charges peut faire obstacle à l'embauche d'un nouveau salarié.
Certains suggèrent de donner aux moins de 25 ans l'accès au RSA. Bien sûr, les plus fragiles et les plus démunis d'entre nous méritent le soutien de la solidarité nationale, mais c'est manquer de respect à notre jeunesse que de lui offrir pour tout horizon les minima sociaux, le RSA ou les allocations chômage !