Il s'agit, au fond, comme avec notre première proposition de loi, d'affirmer que le chômage n'est pas une fatalité. Il ne s'agit pas de rester sur la plage en attendant que la vague déferle ni de remettre sans cesse les choses au lendemain. Bien sûr qu'il faut trouver des réponses à moyen et long termes, des réponses structurelles, mais c'est maintenant qu'il faut jouer la partition de l'emploi si nous ne voulons pas en faire une marche funèbre. Il faut agir, et vite.
Nous ne vous proposons pas une révolution, mais de baisser le coût du travail lors de l'embauche de jeunes. Ça a déjà marché. Nous sommes devant une porte à deux battants : le premier concerne les salariés en chômage partiel, qui doivent reprendre l'activité, et le second les jeunes qui, après des études, un apprentissage ou une formation, se présentent pour la première fois sur le marché du travail. Or, au lieu de déverrouiller cette porte, vous renvoyez les solutions au lendemain.
Nous sommes à la mi-juin. Vous qui avez réagi en une semaine au coronavirus et avez confiné tout le monde en une seule journée, vous devriez pouvoir réagir rapidement…