Je suis favorable à l'idée d'abaisser à 2,5 SMIC le plafond d'exonération, mais pas à donner la priorité aux TPE et aux PME – même si je comprends vos intentions. La situation est si grave qu'il est préférable de permettre à une grande entreprise d'embaucher un jeune grâce à ce dispositif, quelles que soient ses qualifications ou sa formation, plutôt que de le laisser au chômage.
Chaque entreprise doit prendre conscience de la situation violente que subit notre jeunesse. L'urgence est telle que l'on ne saurait soumettre l'exonération à des critères tels que le statut ou la taille de l'entreprise. Nous privilégions une approche large sur cette question.