Défavorable, dans la mesure où il s'oppose à l'ensemble de la proposition de loi pour les raisons que j'ai déjà évoquées. Je souhaite cependant revenir sur une question de méthode qui n'est pas anodine. Pour sortir de la crise, et pour résoudre réellement le problème du chômage des jeunes, les forces économiques et sociales du pays doivent se mobiliser. Une mesure seule ne suffit pas. L'ensemble des acteurs économiques et sociaux doivent faire de ce sujet une priorité – les statistiques de l'emploi des jeunes montrent que c'est une nécessité. À cet égard, la concertation en cours, qui durera encore une dizaine de jours, et qui passe par un travail commun, une co-construction avec les partenaires sociaux, est essentielle car elle permet à la fois d'adopter un point de vue plus large et de prendre des mesures mieux ciblées. C'est ainsi que la machine pourra embrayer.
Pour toutes ces raisons, une démarche parcellaire ne nous semble pas souhaitable. Même en limitant le champ d'application de l'exonération, comme le prévoient ces amendements, cette approche n'est pas la bonne à nos yeux.