Je veux réagir sur deux points en réponse aux propos de Valérie Rabault. Le coût de 350 millions d'euros que vous évoquez n'est pas le bon. Le coût doit être calculé déduction faite du report naturel de l'ISF-PME vers l'« IR-PME ».
Par ailleurs, vous opposez les montants de diminution du taux d'IS pour certaines PME et le fait de favoriser les investissements dans les PME. Nos visions sont fondamentalement différentes : vous voulez moins taxer les bénéfices de ces PME. Mais, avant de faire des bénéfices qu'on puisse taxer, il faut produire ses bénéfices ! Pour cela il faut que l'on puisse investir dans les PME, pour qu'elles puissent innover, s'agrandir, conquérir des marchés à l'international, créer de nouveaux produits. Notre projet permettra en réalité d'augmenter la base taxable de bénéfice. Il ne faut pas opposer les investisseurs et les PME : les investisseurs permettent aux PME de renforcer leurs fonds propres et de réussir.