Nous aimerions juste souligner que nous en sommes à l'origine, mais c'est tout ! Ce qui est important, c'est que cela fonctionne.
Nous devons accompagner la relance par des mesures spécifiques à l'apprentissage – cela va de soi – ou sur les stages. Aujourd'hui, les jeunes ne trouvent pas de stage pour valider leur formation, alors que les entreprises allemandes ont plutôt tendance à maintenir leur offre de stages. Aussi certains jeunes diplômés commencent-ils à partir à l'étranger parce qu'on les y accueille mieux qu'en France pour poursuivre leur cursus. Ils y resteront peut-être. Toutes ces compétences sont en train de partir et ne reviendront peut-être pas. Au-delà du sujet de la « génération sacrifiée » – une expression que nous avons utilisée pour souligner l'importance de ce qui est en train de se jouer – , il s'agit là d'un enjeu majeur pour notre pays. Nous ne pouvons donc pas prendre les choses à la légère. Étendez le statut d'étudiant, pendant quelque temps, pour ceux qui ne trouvent pas d'emploi, afin qu'ils conservent une protection sociale ! Vous pouvez prendre une multitude d'initiatives, mais le coeur de ce plan d'accompagnement devra être, à un moment donné, la réduction du coût du travail pour envoyer un signal aux entreprises.