C'est sur ce plan qu'il faut se situer.
Monsieur Houbron, je n'ai pas très bien compris votre argumentation. Vous avez choisi pour fil conducteur l'idée qu'il serait trop tôt pour intervenir. Il n'est pas trop tôt, puisque les entreprises sont aujourd'hui en grande difficulté : elles vont avoir des loyers à payer, des prêts à rembourser, des cotisations à verser. Vous ne pouvez soutenir qu'il faut attendre, pour agir, de voir si la reprise se passe bien. Ce n'est pas possible ! Je ne vous accuserai pas de ne pas vous être rendu sur le terrain ; retournez-y, interrogez les TPE et les PME, que nous ciblons particulièrement. Si nous ne changeons pas les choses, elles ne passeront pas l'hiver.