L'amendement du rapporteur général ne me convient pas du tout. D'une part, une prolongation de deux ans seulement ne suffit pas. D'autre part, recentrer le périmètre du PTZ pose un problème de fond lié à la notion de déséquilibre important entre l'offre et la demande. En zone rurale ou rurbaine, la possibilité de construire des logements neufs impose une pression sur l'ancien et crée un cercle vertueux. En Lorraine, par exemple, 98 % des logements seront touchés par vos dispositions. La vraie question est celle de l'accès au PTZ. Il faut offrir aux familles ayant des revenus modestes la chance d'accéder à la propriété sur tout le territoire français, car ces familles sont souvent très éloignées des zones où vous entendez recentrer la mesure. C'est pourquoi cet amendement ne peut pas, selon moi, être accepté en l'état.