Ces quatre amendements sont sous-tendus par deux logiques qui, même si elles ne se rejoignent pas, puisque l'une conduit à un raccourcissement de la prorogation de la CADES et l'autre à sa prolongation, sont sans doute tout autant justifiables d'un côté que de l'autre. Mais je vais apporter quelques éléments chiffrés qui expliquent le choix de l'année 2033.
Madame Pires Beaune, madame Dubié, vous souhaitez réduire au plus juste la part des dépenses de sécurité sociale financée par la CADES, mais on sait déjà que, sur les 136 milliards de dettes, elle va reprendre 13 milliards correspondant à la dette qui est aujourd'hui celle des hôpitaux.