Monsieur le ministre, vous avez entendu les inquiétudes et les questionnements qui se manifestent sur la plupart des bancs de cette assemblée, et vous avez tenté d'y répondre en affirmant que vous seriez toujours là au mois de septembre. J'ai peur que cela ne suffise pas à rassurer complètement tout le monde. Il faut que vous répondiez aux inquiétudes qui s'expriment à propos de la conférence des financeurs, et que vous y répondiez maintenant. Où sont les marges de manoeuvre de l'assurance maladie, de la CNSA, des départements, qui n'en peuvent plus, et de l'État, qui apportera son secours et qui participe au financement de l'autonomie ? Voilà des questions concrètes, sur lesquelles l'ensemble de la représentation nationale a besoin d'être éclairé.
Et puisque vous savez, monsieur le ministre, que je vous souhaite toujours le meilleur, je vous souhaite donc d'être encore ici en 2033, lorsqu'il faudra rendre des comptes aux Français sur le remboursement de la dette sociale.