Là est tout l'enjeu de l'émotion mondiale qui s'est propagée à la suite du décès de George Floyd. Il ne faut jamais cacher cette réalité car, au fond, celui qui veut la taire la trahit. Si notre histoire comporte cette part de lumière et cette part d'ombre, ce n'est toutefois pas en déboulonnant des statues, en les abattant, en dénonçant et en cherchant à opposer les uns et les autres que nous arriverons à vaincre le racisme, mais plutôt en construisant une société apaisée, qui ose regarder dans les yeux sa propre histoire, ce qui n'est pas toujours facile. Concernant la seconde guerre mondiale, par exemple, il a fallu que le temps passe et que l'arrivée d'une nouvelle génération de présidents le permette.
Le racisme nous touche dans notre histoire, dans notre quotidien. Nous devons être totalement mobilisés face à lui. Tel est le sens du plan d'action que le Premier ministre avait présenté en 2018, et qui comprend une série de mesures visant à lutter contre les discriminations. Tel est le sens du combat permanent que nous menons et qui est le mien.