Charles de Courson a raison, c'est très intéressant. Il s'agit de prendre le relais d'une politique extrêmement judicieuse menée en matière de transition énergétique dans les territoires sur trois ans, de 2015 à 2017 – même si Nicolas Hulot ne dispose pas des moyens financiers suffisants pour boucler complètement le projet en 2017. Nous avons vu naître une belle dynamique, notamment dans les territoires ruraux, où les élus se sont approprié ces problématiques et ont mené des réflexions globales, avec de l'ingénierie, à propos de toutes les dimensions de la transition – transports, bâtiments, économies d'énergie, etc.
Je vous rappelle que la contribution climat-énergie s'incrémente tous les ans de 1,4 milliard d'euros supplémentaires. Pour les régions qui ont défini un schéma régional climat air énergie et pour les collectivités qui se sont dotées d'un plan climat territorial, le coût est à peu près de 200 millions d'euros par an. Cela me paraît tout à fait faisable.
L'amendement II-CF295 prévoit une aide et aux régions et aux intercommunalités. L'amendement II-CF243 ne porte que sur les intercommunalités. L'amendement II-CF244 fait en particulier référence au Grand plan d'investissement. On peut flécher une partie de la contribution climat-énergie, mais cela vient aussi s'intégrer dans le cadre du Grand plan d'investissement et des 20 milliards d'euros fléchés pour la transition énergétique. Il s'agit d'articuler tout cela. C'est vraiment un amendement d'appel pour poursuivre ce qui est engagé et qui est vraiment dynamisant.