Après treize années d'une action parlementaire complète, d'engagement constant, après avoir exercé la présidence d'une association représentant les villes de France, vous faites le choix de votre commune. J'ai déjà eu l'occasion de dire que c'était un choix très compréhensible et très respectable. Vous l'avez sans doute longuement mûri. Nous partageons, vous et moi, un attachement pour la Normandie et, vous le savez, chez moi, dans le pays de Caux, on a plutôt affaire à des taiseux. Or il est bon, parfois, que les taiseux s'expriment et, pendant treize ans, vous avez exprimé la voix de vos concitoyens, de ceux qui vous avaient fait confiance, qu'ils partagent vos choix ou qu'ils les partagent moins… Vos électeurs savaient bien, en effet, que vous aviez, au fond, la conviction que l'intérêt général, l'intérêt de la France commandait de suivre un chemin qui n'était peut-être pas complètement le leur, mais celui que vous croyiez utile non seulement de suivre mais, parfois, de défricher. Pour cela, monsieur le député, je tiens à vous dire ma très sincère affection.