Je dis à tous ceux qui expriment aujourd'hui une colère et s'engagent dans des luttes légitimes qu'ils seront protégés par les forces de sécurité intérieure, y compris lors des manifestations. Je dis aussi que nous devons respect et protection à nos forces de sécurité intérieure.
À chaque instant, notre police est à pied d'oeuvre pour lutter contre le terrorisme, les trafics illicites, la délinquance, le racisme et les discriminations. La semaine dernière, j'ai reçu les syndicats de police et j'ai écrit aux policiers. Je leur ai dit notre exigence et notre ambition de lutter contre le racisme.
Il n'est pas question, parce que quelques individus la salissent, de stigmatiser la police nationale lorsque nous combattons le racisme en son sein. C'est au contraire parce que nous voulons défendre la police nationale que nous portons sur tous les fronts l'exigence d'une tolérance zéro contre le racisme.
Il n'est pas question, monsieur le député, de désarmer nos forces de l'ordre quand nous leur proposons une autre technique d'interpellation. C'est un groupe de travail présidé par le directeur général de la gendarmerie nationale et le directeur général de la police nationale qui a préconisé de faire cesser ce geste dangereux, qui non seulement peut causer des dommages irréparables lors des interpellations, mais qui peut aussi avoir des conséquences graves sur la carrière et la vie du policier qui fait le geste.
Protéger les policiers, c'est aussi mieux les former ; c'est leur donner des outils pour leur éviter de se retrouver demain devant des magistrats. Voilà la manière dont je les défends, et j'en suis fier !