Le 13 avril, le Président soulignait aussi que « notre pays, aujourd'hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal ».
Le Gouvernement a dû nous cacher les notes de bas de page de ces discours lénifiants, car nos héros d'hier se trouvent aujourd'hui en salle d'attente : les mois passent, et l'on ne voit venir ni reconnaissance accrue, ni revalorisations des rémunérations. Pire, en remettant en question les 35 heures, vous semblez expliquer aux soignants qu'ils devront travailler plus pour gagner plus. Vous aviez pourtant promis de vous réinventer. Qu'attendez-vous donc ? Il serait pourtant si simple d'écouter, pour une fois, rien qu'une, les soignantes et les soignants !
Voilà des mois, voire des années, qu'ils vous répètent avec espoir les mêmes revendications, celles qui les conduisent encore aujourd'hui à se rendre par dizaines de milliers devant l'Assemblée nationale :