Je vous rappelle qu'il s'agit aussi de l'accès aux origines pour les enfants nés dans le secret, ainsi que d'avancées considérables pour la recherche sur l'embryon, notamment.
Oui, monsieur le député, la loi de bioéthique porte de nombreuses avancées sociétales. C'est un texte attendu par nos concitoyens, par des familles et par des enfants, mais aussi par des chercheurs et des scientifiques. Il était essentiel que la navette parlementaire se poursuive. Les discussions sur ce texte ont commencé depuis déjà un an et vous en avez été l'un des acteurs majeurs, dont je salue l'engagement. Je me souviens du débat que nous avons eu en première lecture avec Mme la garde des sceaux et avec Agnès Buzyn, qui était alors ministre des solidarités et de la santé : chacun sur ces bancs peut reconnaître qu'il a été serein, riche et respectueux des positions de chacun, loin des caricatures que certains voulaient parfois présenter. Le Gouvernement avait alors fait le choix, qui a été salué par tous, de ne pas engager la procédure accélérée. Cela signifie que nous prenons le temps du débat, mais aussi que plusieurs lectures seront nécessaires avant l'adoption définitive du projet de loi. Moins que d'autres textes, ces lois de bioéthique ne peuvent se contenter de délégations de vote ou de consignes de groupe.